vendredi 25 avril 2014

Les apnées du sommeil triplent le risque d'accident de la route

Une étude scientifique américaine vient de démontrer que les apnées du sommeil triplent les risques d'accidents de voiture. Un constat inquiétant car deux millions de personnes, en France, souffrent de cette maladie.
Les apnées du sommeil sont des arrêts répétés de la respiration au cours du sommeil. Pendant que nous dormons, nos muscles se relâchent. Les tissus du fond de la gorge se relâchent aussi. Et encore davantage après 50 ans : parce que l'on vieillit et parce qu'il arrive aussi que l'on prenne du poids. Du coup, l'air passe plus difficilement et fait vibrer ces tissus relâchés : c'est ce qui crée le ronflement. Si l'air est bloqué,
qu'il n'arrive pas à passer, on arrête de respirer, et on reprend ensuite sa respiration. C'est dans ce cas que l'on parle d'apnées du sommeil. Elles sont considérées comme pathologiques lorsqu'elles durent plus de dix secondes, et qu'elles surviennent plus de dix fois par heure au cours de la nuit.
Ces pauses respiratoires entraînent une déstructuration du sommeil, qui perd en qualité et qui n'est plus reposant.
Le cœur travaille beaucoup plus pour mobiliser toutes les réserves en oxygène. Le réveil devient difficile et dans la journée, les patients souffrent d'une somnolence excessive accompagnée parfois de difficultés de concentration et de troubles de la mémoire. D'où le risque majoré d'accident de la circulation.
La somnolence au volant représente un danger à tout moment de la journée, y compris le matin, quand on vient de se réveiller. Ce qui se traduit par des statistiques inquiétantes que l'étude américaine a mis en évidence : 69% des patients apnéiques ont déjà eu un accident, et un apnéique sur 10 s'est déjà endormi au volant, ce qui a provoqué l'accident.

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