Alors que les patients du système public subissent des délais de plusieurs mois pour une évaluation de l'apnée du sommeil, en moins de deux, on obtient un rendez-vous au privé.
Moyennant 1 500 $, Les Laboratoires médicaux Biron, à Québec, offrent dans un délai de deux semaines une évaluation d’une nuit en laboratoire. Si l’on opte pour un test à domicile d’une nuit au moyen de l’appareil fourni, l’attente ne dépasse pas une semaine. Coût : 500 $.
Les résultats sont ensuite soumis à un pneumologue spécialisé en troubles respiratoires du sommeil qui en fera l’analyse dans les dix jours ouvrables, assure-t-on. Une division de l’entreprise offre aussi des services d’appareils, supervisés par des inhalothérapeutes privés. La situation est tout autre dans le réseau public. Pas moins de 700 personnes sont en attente d’un diagnostic ou d’un traitement de l’apnée du sommeil, à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ).
Régionalisation
Les délais moyens tournent autour de dix mois voire davantage, tant à l’Institut (hôpital Laval) qu’au CHUQ et au CHA, ce qui ne respecte pas les délais d’investigation recommandés par la Société canadienne de thoracologie. La création d’un laboratoire régional des troubles respiratoires du sommeil, autour du laboratoire existant à l’Institut, pourra, espère-t-on, ramener le temps d’attente dans les délais prescrits d’au plus six mois.
« Le dossier sera présenté demain à l’Agence de santé de Québec. C’est un projet de longue haleine qui rallie tous les médecins concernés », explique le directeur des services de pneumologie à l’IUCPQ, le Dr Michel Laviolette. Un investissement de 1,7 million de dollars permettrait d’aménager un laboratoire plus fonctionnel du côté du pavillon Marguerite-d’Youville et d’y regrouper huit lits d’évaluation, le double de la capacité actuelle.
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