"On ne meurt pas d'apnées du sommeil, mais on peut mourir de ses
conséquences", explique Jean-Claude Roussel.
Au quotidien, le SAOS
se traduit par une somnolence durant la journée, exposant le sujet à un
risque accru d’accidents
domestiques et professionnels, ainsi que d’accidents de la route.
En
raison des nombreux micro-réveils, la qualité du sommeil
est diminuée, ce qui nuit aux systèmes régulateurs de l’organisme. La personne
est fatiguée, irritable ; une perte de libido,
de mémoire
affectent également la qualité de vie.
A chaque apnée, le coeur
et le cerveau
subissent un stress.
Le SAOS peut multiplier par 3 le risque de maladie cardio-vasculaire : hypertension
artérielle (HTA)
ou accidents
vasculaires cérébraux (AVC).
Ainsi, dans les cas les plus graves, des apnées prolongées et répétées
peuvent occasionner des lésions cérébrales, et à long terme, un
déficit cognitif.
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