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« Certains divorceraient avant de se faire enlever leur petite machine, tant les bénéfices sont tangibles », image le Dr Clarence Pelletier, pneumologue à l’Hôtel-Dieu de Lévis.
L’appareil comprend un petit compresseur relié à un tube et à un masque que la personne doit porter chaque nuit pour dormir... tout au long de sa vie.
« L’adaptation se fait généralement assez bien, tandis que le taux d’observance se situe entre 70 % et 80 % », précise le Dr Pelletier. Ce type d’appareil, qui n’est pas couvert par le régime public, coûte environ de 1 500 $ à 1 800 $.
Coup de barre
La cinquantaine, M. Tremblay, de Québec, a amélioré de façon notable son sommeil depuis qu’il utilise un appareil CPAP, acquis il y a six ans. « Je respirais à 68 % de ma capacité pendant mon sommeil. Je dormais l’équivalent de trois à quatre heures par nuit, comparativement à 7,5 heures maintenant.
« Le jour, je ressentais une fatigue constante. Vers 15 h ou 16 h, je cognais des clous, j’avais un coup de barre. Il m’a fallu consulter différents spécialistes, avant qu’on ne diagnostique l’apnée du sommeil », témoigne M. Tremblay.
« L’appareil a fait une bonne différence. L’adaptation a été assez difficile, la première semaine, mais je m’y suis habitué par la suite. »
Orthèse dentaire
Une orthèse, qui s’insère sur les dents afin d’avancer le menton et de dégager la base de la langue, peut se révéler efficace pour les personnes dont l’apnée du sommeil est légère à modérée, ajoute le Dr Pelletier.
L’orthèse n’est toutefois pas donnée, son coût se situant entre 2 200 $ à 2 400 $, non remboursable par l’État.
L’Association des pneumologues du Québec a d’ailleurs déposé une demande au ministère de la Santé afin que ces frais soient pris en charge par la RAMQ pour les personnes sans assurances privées.
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