On estime que 5 % des hommes et 2 % des femmes souffrent d'apnée du sommeil modérée à sévère.
Ces troubles, largement sous-évalués, peuvent avoir des répercussions importantes sur la santé.
Lorsqu'on pense à l'apnée du sommeil, on a l'image d'un homme obèse, gros ronfleur.
Sachez que ce trouble respiratoire touche aussi des enfants de huit à dix ans.
Dans l'histoire du Petit Poucet, l'ogre endormi en plein jour faisait tout probablement
de l'apnée du sommeil!, illustre le Dr Frédéric Sériès, clinicien et chercheur dans le domaine
des troubles respiratoires du sommeil à l'IUCPQ (hôpital Laval).
« L'incidence plus grande de l'obésité est un facteur qui joue, tout comme le vieillissement
de la population, pour expliquer les troubles plus fréquents d'apnée du sommeil.
Celle-ci est d'abord une maladie génétique. Je vois en consultation les enfants de patients
qu'on avait traités lorsque notre laboratoire des troubles respiratoires du sommeil a ouvert
ses portes il y a 25 ans », soulève le Dr Sériès, qui dirige ce laboratoire.
Maladie chronique
L'apnée du sommeil est également une maladie chronique qui se développe sur 10, 15 ou 20 ans.
Dormir sur le dos augmente les symptômes, en aggravant l'obstruction nasale. La position de la tête
avec le cou très fléchi et les rhinites allergiques sont aussi des facteurs contribuants.
La prise d'alcool ou un repas lourd exacerbent également l'apnée du sommeil.
Ce faisant, on espère réduire les délais d'évaluation de l'apnée du sommeil qui atteignent
un an et demi actuellement
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