jeudi 1 juillet 2010

Conséquences

Les conséquence peuvent être nombreuses dans la vie quotidienne et peuvent engendrer une véritable souffrance chez les patients qui en sont atteints[18] :

nuits difficiles : réveils, sentiment d'étouffement...,
dépression,
relations sociales dégradées liées à l'irritabilité, la fatigue, la dépression, voire la baisse de la libido... Cela est d'autant plus difficile que la pathologie n'est pas encore diagnostiquée. Les troubles sont alors imputés par l'entourage, à la personnalité même du patient que l'on considère souvent à tord comme responsable de son comportement. La souffrance sociale vient alors s'ajouter aux autres souffrances. Cela peut accentuer la dépression dans une sorte de cercle vicieux : dépression - dégradation des relations sociales.
difficultés de couple reliées aux ronflements, impuissance sexuelle et aux réveils fréquents,
problèmes de communication avec l'entourage reliés à l'agressivité, l'irritabilité et l'état dépressif,
isolement social ou perte progressive de lien social reliés au changement de comportement et de la personnalité,
difficultés professionnelles reliées à la difficulté de se concentrer, réduction de la performance avec toutes les corolaires, tensions liées à l'irritabilité, ...
augmentation du risque d’accident de la route, ce qui peut mettre particulièrement à risque certaines professions : chauffeurs professionnels, ...
échec scolaire[19], perte d'un poste de travail car déclaré inapte au travail : métiers à risques. On peut ainsi lire dans un document sur les chemins de fer canadiens

Traitement

Il n'existe pas de médicaments pour traiter l'apnée du sommeil, mais plusieurs traitements sont efficaces, administrés seuls ou en association :
Changements reliés au mode de vie - pour éliminer les facteurs qui causent, ou qui aggravent, l'apnée du sommeil. Si l'apnée est attribuable à l'obésité, une perte de poids résout souvent le problème. En outre, dormir couché sur le côté, cesser de fumer, éviter l'alcool et les calmants (ces substances aggravent les ronflements et nuisent au contrôle de la respiration) sont des mesures utiles pour soulager l'apnée du sommeil.
Application d'une pression positive constante d'air - un masque facial bien ajusté, relié à une pompe à air, permet d'administrer un débit d'air constant dans les voies aériennes pour empêcher qu'elles s'effondrent et s'obstruent. Jusqu'à maintenant, c'est le traitement qui s'est avéré le plus efficace, quelle que soit la cause de l'apnée du sommeil. Les patients constatent souvent une différence appréciable après une ou deux nuits.

Symptômes et Complications

Ronflez-vous souvent très fort?

•Vous sentez-vous fatigué et assommé au réveil?

•Vous sentez-vous souvent somnolent pendant la journée?

•Souffrez-vous d'obésité?



•Vous a-t-on déjà dit que vous vous étouffez, que vous respirez difficilement ou que vous retenez votre respiration lorsque vous dormez? Posez la question à votre partenaire.

Apnée du sommeil: Définition des syndromes

Syndrome d’apnées obstructives du sommeil

Le diagnostic n’est posé qu'après une mesure polysomnographique. Aux États-Unis, elle est définie par une fréquence supérieure à 5 apnées/heure[4]. En France, le seuil est de 10 apnées/heure de sommeil. Il n'existe pas d'étude de corrélation entre seuils et pathologie ou souffrance ressentie.



Syndrome d'apnées centrales du sommeil [modifier]

Le diagnostic est également posé après un examen polysomnographique qui ne retrouve pas d'obstruction comme cause des apnées. Il existe cependant des syndromes mixtes.

Ronflement [modifier]

Le phénomène est banal (86 % des hommes ronflent si les conjointes sont interrogées). L’interrogatoire reste très peu fiable.
Les facteurs favorisant sont le sexe masculin, l'âge (maximum à 60-70 ans), la surcharge pondérale, l'alcool, la prise de certains médicaments induisant un relâchement musculaire.
Il constitue une plainte initiale fréquente dans la découverte des SAOS.
Un index de ronflement (nombre de ronflements/heure de sommeil) peut être calculé. Un ronfleur a un index supérieur à 30. Il s'agit d'un cas sévère s'il est supérieur à 300.
Là aussi, les valeurs seuils influent sur la prévalence.
Ronfler a été défini comme un facteur de risque cardio-vasculaire indépendant du SAOS. Sans SAOS, il existe une somnolence diurne chez certains ronfleurs.



Syndrome des hautes résistances des voies aériennes supérieures [modifier]

C’est une définition clinique et polysomnographique. Il s'agit de l'association d'une somnolence diurne excessive, d'« évènements respiratoires nocturnes hors apnées-hypopnées » (ronflements, micro-réveils, limitation du débit, etc.) et d'un test thérapeutique : amélioration par la ventilation en pression positive continue.
Ce syndrome se différencie du SAOS par l’absence d’apnées ou d’hypopnées telles qu’elles sont définies plus haut (inférieur à 10 apnées par heure, en France), et par l’absence de retentissement sur la saturation artérielle en oxygène au cours du sommeil, même s'il existe une similitude entre ces deux syndromes sur le plan des symptômes (altération de la vigilance, somnolence diurne) et de leur mécanisme (fragmentation du sommeil en rapport avec une élévation des résistances des voies aériennes supérieures).

Apnée du sommeil: Définition des évènements respiratoires

L'apnée est définie par une interruption du débit aérien de plus de 10 secondes.
Il n'existe aucun consensus de définition pour l'hypopnée. Cette dernière est souvent associé, en polysomnographie, à des phases de désaturations en oxygène (diminution de 3 à 4 % de la saturation, voire plus pour les cas les plus graves), ces événements s'accompagnant d'un allègement du sommeil responsable de somnolence excessive.
La mesure des efforts respiratoires permet de qualifier les apnées en séparant les apnées obstructives (avec efforts respiratoires), les centrales (sans effort) ou les mixtes.
Il n'existe pas de consensus de définition du seuil pathologique où l'on parle de ronflements : 45 à 60 dB (conversation courante) sans standardisation de la mesure. Les analyses acoustiques ne présentent pas d'intérêt.
Les micro-réveils sont induits par l’augmentation de l’effort respiratoire (et pas par la diminution de la saturation en O2). Il n'existe pas de consensus sur la durée les définissant, le seuil le plus courant étant une période supérieure à 3 secondes.

Apnée du sommeil : Définition selon Wikipédia

Le syndrome SAOS est défini par la survenue durant le sommeil d’épisodes anormalement fréquents d’obstruction complète ou partielle des voies aériennes supérieures, responsables d’interruptions (apnées) ou de réductions significatives (hypopnées) de la ventilation, et associés à des manifestations cliniques le plus souvent dominées par une somnolence diurne excessive avec parfois des endormissements incoercibles.
Les autres symptômes principaux sont le ronflement, la somnolence et les céphalées matinales, et la constatation d’apnées au cours du sommeil par l’entourage.
Le diagnostic est posé sur un nombre excessif d’évènements (apnées et hypopnées) constaté au cours d’un enregistrement polysomnographique

Historique de l’apnée du sommeil

Dionysius :Ce tyran présentait des symptômes d'apnée du sommeil. Obèse et dyspnéique, il avait au cours de son sommeil de fréquents accès de suffocation. Pour provoquer un réveil et donc rétablissement de la ventilation, les médecins de l'époque lui enfonçaient de longues et fines aiguilles au travers des chairs pour atteindre le muscle, la zone la plus sensible à la douleur
Napoléon 1er.:durant les dix dernières années de sa vie, Napoléon présentait un tableau clinique semblable à un patient atteint de syndrome d'apnée du sommeil
Jerry Garcia: décède à 53 ans d’une crise cardiaque due à l’addiction à la drogue ainsi qu’à des problèmes de poids et d’apnée du sommeil.
 
Drew Hayes :Il était en surpoids, a subi des lésions au cœur dues à une apnée du sommeil et a dû être hospitalisé plusieurs fois avant de mourir à 37 ans.
Paul Buisson: Le rapport révèle également qu'il souffrait, à son insu, d'apnée du sommeil dû à son obésité et que son système respiratoire ne pouvait supporter les effets du traitement analgésique composé de puissants narcotiques qu'on lui avait prescrit pour calmer une colique néphrétique (douleur aiguë aux reins située dans la région de l'abdomen).
Charles Tisseyre:est un journaliste. l'étude visait, entre autres, à évaluer les impacts physiques d'une telle expédition sur une génération vieillissante. Souffrant d'apnée du sommeil, Tisseyre dut abandonner l‘ascension de la montagne.