mercredi 25 juin 2014

What is OSA?


Sleep apnea is common among spinal

Sleep apnea is common among spinal cord injury patients, a small new study suggests.

The study of 26 people, published in the Journal of Clinical Sleep Medicine, shows that 77 percent of people who have survived a spinal cord injury have sleep-disordered breathing. And nearly all the people in the study -- 92 percent -- reported poor sleep quality.




"The majority of spinal cord injury survivors have symptomatic sleep-disordered breathing and poor sleep that may be missed if not carefully assessed," study researcher Dr. Abdulghani Sankari, a physician scientist at John D. Dingell VA Medical Center and Wayne State University School of Medicine, said in a statement. "Our findings help in identifying the mechanism of sleep-disordered breathing in spinal cord injury and may provide potential targets for new treatment."

The study included 15 people with cervical injury and 11 people with thoracic injury, which all led to chronic spinal cord injury. Researchers found that there were experiences of both obstructive sleep apnea and central sleep apnea among the patients, with central sleep apnea being more common among those with the cervical injury.

Obstructive sleep apnea is typically more common in the general population, and occurs when the airway is blocked by the throat muscles during sleep. Central sleep apnea, on the other hand, is rarer, and is caused by signaling problems between the brain and the breath-control muscles. Both types of sleep apnea lead to pauses in breathing during sleep.

                                                                                                                                 Huffpost

Charles Guilleminault il y a 25 ans,

dans les années 1960, Charles Guilleminault travaille jour et nuit.






Neurologue a Paris, le jeune chercheur observe que les neurones envoient des influx différents pendant le sommeil de ses patients. Il en déduit que le corps parle la nuit, révélant des pathologies invisibles, le jour.Il entame des recherches avec des malades ( dormeurs ) placés sous électrodes. Son patron consent mais sans le temps ni le budget. Il paie ses électrodes.
Il a 77 ans aujourd'hui et travaille toujours la nuit, il fut le premier médecin a observer le syndrome de l'apnée du sommeil.
En 1974 il publie (L'apnée du sommeil dans la revue scientifique américaine Pediatrics. Une découverte fondamentale due a son entêtement et ... a son départ pour la Californie.

 Personne n'y croyait 

En France, il était un idiot considérer comme naïf. Sa carrière était bloguée et ses recherches, aussi, dit-il ! Il a réalisé a ses frais des électrocardiogrammes, électroencéphalogrammes , respiration, muscles, mouvements.
Je constatais des troubles respiratoires sur des gens ordinaires.

 En 1971, il participe a Bruges a un congrès international et y rencontre un homologue américain qui l'invite a s'installer dans son université de Stanford. Quelques mois , plus tard, il était parti et obtenait un poste d'assistant professeur du département de psychiatrie des sciences de comportement avec un laboratoire et des moyens, une Equipe de chercheurs, a ses cotés. A cette époque on attribue les symptômes a des obèses qui souffrent d’hypersomnie: le syndrome de Pickwick décrit en 1956. Pickwick, comme le héros d'un roman de Dickens. »

Il a construit sa vie aux Etats Unis sans oublier d'y apposer une guillotine sur son bureau ( je suis 100% français)

Les apnées du sommeil triplent le risque d'accident de la route


Les apnées du sommeil sont des arrêts répétés de la respiration au cours du sommeil. Pendant que nous dormons, nos muscles se relâchent. Les tissus du fond de la gorge se relâchent aussi. Et encore davantage après 50 ans : parce que l'on vieillit et parce qu'il arrive aussi que l'on prenne du poids. Du coup, l'air passe plus difficilement et fait vibrer ces tissus relâchés : c'est ce qui crée le ronflement. 
Si l'air est bloqué, qu'il n'arrive pas à passer, on arrête de respirer, momentanément certes, et on reprend ensuite sa respiration. C'est dans ce cas que l'on parle d'apnées du sommeil. Elles sont considérées comme pathologiques lorsqu'elles durent plus de dix secondes, et qu'elles surviennent plus de dix fois par heure au cours de la nuit.

Ces pauses respiratoires entraînent une déstructuration du sommeil, qui perd en qualité et qui n'est plus reposant.

Le cœur travaille beaucoup plus pour mobiliser toutes les réserves en oxygène. Le réveil devient difficile et dans la journée, les patients souffrent d'une somnolence excessive accompagnée parfois de difficultés de concentration et de troubles de la mémoire. D'où le risque majoré d'accident de la circulation.
La somnolence au volant représente un danger à tout moment de la journée, y compris le matin, quand on vient de se réveiller. Ce qui se traduit par des statistiques inquiétantes que l'étude américaine a mis en évidence :69% des patients apnéiques ont déjà eu un accident, et un apnéique sur 10 s'est déjà endormi au volant, ce qui a provoqué l'accident.

Différence entre hommes et femmes

Cette étude montre aussi que les femmes qui présentent des apnées du sommeil ont moins d'accidents de la route que les hommes qui en souffrent.
Si les hommes sont davantage concernés par les apnées, pour une raison très simple, une raison anatomique : ils accumulent davantage la graisse autour du cou. On voit bien qu'après 50 ans, les hommes ont un cou un peu plus enveloppé. 
Donc le passage de l'air est plus difficile, les hommes ronflent davantage et ils font aussi davantage d'apnées. Mais il est vrai que les apnées du sommeil n'ont pas le même impact chez les hommes et chez les femmes.
Selon l'étude américaine, cela pourrait s'expliquer par la façon dont les deux sexes réagissent à la somnolence. Les femmes ont tendance à mieux la prendre en compte. Quand elles se sentent fatiguées, elles évitent de conduire. Un comportement de prudence qui s'observe moins chez les hommes qui souffrent de somnolence, et qui ont 25% de risques supplémentaires d'être impliqués dans un accident de la route.

Soigner les apnées

Quand on souffre d'apnées du sommeil, il faut consulter, faire un bilan, et se soigner. Il existe un traitement, qui rebute un peu les patients, il faut bien l'avouer, mais qui a fait la preuve de son efficacité :c'est le port d'un masque à pression positive continue, à porter pendant la nuit.
L'appareil génère un débit d'air important qui libère les voies respiratoires. Les patients retrouvent une bonne qualité de sommeil, ils ne sont plus somnolents dans la journée. Du coup, quand ils suivent bien leur traitement, ils peuvent reprendre la conduite, sans risque majoré d'accident. Mais, une enquête vient tout juste de montrer qu'en France six patients sur dix ne se
soignent pas