jeudi 31 mai 2012

L'apnée du sommeil (3/3) : symptômes et conséquences

L'apnée du sommeil (2/3) : traitement et prise en charge

Découvrez ce qu'est l'apnée du sommeil. Vidéo 1/3

Le docteur Thierry SEAILLES nous explique l'apnée du sommeil



L'apnée du sommeil, est un arrêt respiratoire en dormant. Plus de 3 minutes et nous pouvons en mourrir. Visonnée ce vidéo fort intéressant à ce sujet.





Illustrated Overview of Obstructive Sleep Apnea | Krames Patient Education

Final Project - Sleep Apnea

Snoring, Sleep apnea Linked to CANCER - by - 1800CPAP.COM.mp4

MedlinePlus: Trusted Health Information for You

MedlinePlus: Trusted Health Information for You

un traitement au laser

Ronflement et apnées du sommeil: un traitement au laser

Ronflement et apnées du sommeil: un traitement au laser

Le Dr Yves-Victor Kamami* explique les bénéfices de cette dernière technique mini-invasive.


  Quelles peuvent être les conséquences des apnées du sommeil ?


Dr Yves-Victor Kamami. Il s’agit d’un problème très fréquent chez les personnes qui ronflent (1 à 5 % de la population). Ces arrêts respiratoires durent au moins dix secondes mais ne réveillent pas. Cependant, quand ils surviennent trop souvent, on les considère comme une maladie car leurs conséquences sont néfastes : fatigue matinale, ­somnolence, risque majoré d’hypertension, de complications cardiaques… La gêne sonore conduit fréquemment à faire chambre à part.

Quelles sont les causes à l’origine du ronflement et des apnées ?


Toutes ont pour origine une obstruction des voies aériennes pouvant se situer à trois niveaux. 1. Le nez : soit par déviation de la cloison, soit par des polypes ou des cornets (saillies osseuses des fosses nasales) trop volumineux. 2. Le voile du ­palais : trop long, trop épais, obstruant l’arrière de la gorge. 3. La langue : quand, trop volumineuse, elle bascule en arrière, bloquant l’air. Les trois problèmes sont souvent associés.

Comment s’assure-t-on du diagnostic ?


Tout d’abord par la pharyngométrie acoustique, méthode d’échographie des voies aériennes. Cet examen est suivi d’un enregistrement du sommeil à domicile au moyen de capteurs et d’électrodes.

Outre le masque respiratoire envoyant de l’air pulsé, quels recours a-t-on pour rétablir un ­sommeil normal ?


S’il s’agit de cornets dont il faut réduire le ­volume ou d’une cloison nasale déviée, le traitement le plus fréquent est chirurgical, sous anesthésie ­générale. L’inconvénient pour le patient est d’avoir à supporter des mèches dans le nez ­durant deux jours d’hospitalisation pour éviter les saignements (la région nasale est très vascularisée). En cas de polypes, on tente d’en réduire la taille en utilisant de la cortisone, mais certains ne peuvent être extraits que par chirurgie, nécessitant toujours la pause de mèches. Pour corriger le voile du palais trop long et trop épais, on a recours à la chirurgie et à des traitements par radiofréquence (à renouveler après plusieurs mois). Pour les personnes dont la langue est trop volumineuse, on conseille une orthèse dentaire qui, la nuit, maintient la langue vers l’avant.

Quels ont été les récents progrès réalisés pour la prise en charge de ces problèmes respiratoires ?


Il y a eu plusieurs étapes. Les premiers, avec l’arrivée du laser CO2, ont concerné les problèmes liés au voile du palais et aux cornets trop volumineux. Les gestes sont les mêmes qu’en chirurgie mais ont l’avantage d’éviter les saignements et les hospitalisations. Deux ou trois séances, sous anesthésie locale, d’environ vingt minutes sont nécessaires pour enlever la totalité du voile ou diminuer de moitié les cornets. Bien que les douleurs soient moins intenses qu’après une intervention chirurgicale, elles peuvent durer dix à quinze jours empêchant de s’alimenter correctement. Après ce délai, ronflement et apnées doivent disparaître. Plusieurs études américaines, réalisées sur des centaines de patients, ont été publiées dans des revues scientifiques telles “The Laryngoscope”. La plupart ont démontré la même efficacité.

En quoi consiste la dernière technique mini-invasive qui améliore encore le confort des patients ?


Cette avancée concerne le voile du palais dont il faut supprimer les vibrations sonores, non plus en l’enlevant mais en ouvrant un passage pour l’air. On utilise toujours le rayon laser CO2 pour la découpe mais, au lieu d’une ablation, on pratique une simple encoche médiane. Ce nouveau traitement (sous anesthésie locale avec un spray) ne nécessite qu’une seule séance d’environ cinq minutes. Les suites sont deux fois moins douloureuses que celles d’une classique intervention au laser. Le ronflement et les apnées diminuent le soir même ; le ronflement disparaît généralement après une semaine. L’activité peut être reprise aussitôt après l’intervention. On préserve le muscle de la luette, ce qui va permettre de maintenir une bonne déglutition.

Quels essais ont confirmé ces bénéfices ?
L’étude française, conduite par notre équipe de l’hôpital Saint-Cloud, a démontré les avantages importants de cette avancée. Exposés lors du congrès de l’Académie américaine ORL, ils nous ont valu la remise d’un diplôme d’honneur de cette société scientifique.

 

|

mardi 29 mai 2012

Apnée du sommeil: un masque pour mieux respirer la nuit

Apnée du sommeil: un masque pour mieux respirer la nuit

Le jour de l'entrevue avec Le Soleil, le... (Photo Le Soleil, Erick Labbé)

Le jour de l'entrevue avec Le Soleil, le Dr Frédéric Sériès a prescrit 15 de ces appareils pour éviter des arrêts respiratoires.
Photo Le Soleil, Erick Labbé
Pierre Pelchat
Le Soleil
(Québec) De plus en plus de personnes doivent dormir avec un masque et un tube branché sur leur nez pour avoir un sommeil réparateur. Le tube est relié à une petite pompe qui maintient une pression positive qui permet de dégager les voies respiratoires et de mieux respirer.
Sans cet appareil appelé CPAP (pression positive continue), qui coûte entre 1400 et 1800 $, ces personnes auraient un sommeil perturbé, non réparateur. Elles arrêteraient de respirer plusieurs dizaines de fois durant la nuit. Ces arrêts respiratoires peuvent durer entre 10 et 30 secondes et parfois davantage. Bien souvent, elles ne s'en rendent pas compte. C'est ce qu'on appelle l'apnée du sommeil.
«Un des cas extrêmes que nous avons eu à la clinique du sommeil est celui d'une personne qui arrêtait de respirer pendant une minute et demie. Son taux d'oxygène dans le sang tombait très bas», a raconté le Dr Frédéric Sériès, pneumologue à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, autrefois l'Hôpital Laval.
Ces arrêts respiratoires font craindre le pire bien souvent au conjoint effrayé, qui incite alors le dormeur au sommeil perturbé à voir un médecin. En plus de se sentir fatiguée le matin, de ne pas être en forme au travail, de risquer de s'endormir au volant, la personne souffrant d'apnée du sommeil a un risque plus élevé de troubles cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux. On associe également de plus en plus l'apnée du sommeil au diabète.
«Lorsque le cerveau commande le retour à la respiration, la tension artérielle augmente considérablement. Le rythme cardiaque augmente également. Ce trouble se répète plusieurs fois dans la nuit», a expliqué le Dr Sériès.
On a constaté que les personnes souffrant d'insuffisance cardiaque et d'hypertension ont vu leur condition s'améliorer de façon marquée après avoir utilisé un CPAP.
L'obésité et l'apnée du sommeil sont étroitement liées, bien que des personnes minces puissent aussi faire des arrêts respiratoires durant leur sommeil. Il y a un cycle infernal. Une personne prend du poids, qui prédispose à faire des arrêts respiratoires lorsqu'elle dort la nuit. Or, l'apnée du sommeil entraîne un état de fatigue qui incite à manger davantage et à prendre des kilos. La solution est donc de briser cette boucle d'entraînement et de perdre du poids, ce qui est difficile, voire très difficile pour bien des gens.
Un cycle infernal
Il n'existe pas de médicaments contre l'apnée du sommeil, qui est causée par un affaissement des voies respiratoires durant le sommeil. Un surplus de graisse près des voies respiratoires n'aide en rien à bien respirer la nuit.
D'autre part, chez certaines personnes, la fatigue causée par l'apnée du sommeil peut être associée à un état dépressif et conduire à la prise de médicaments antidépresseurs, alors que le diagnostic aurait dû être tout autre.
Le Dr Sériès estime qu'environ le quart de la population adulte entre 30 et 60 ans est susceptible de souffrir d'apnée du sommeil. Cette proportion pourrait augmenter avec la hausse des cas d'obésité.
Depuis quelques années, on ne traite que la pointe de l'iceberg étant donné que bien des gens ne se doutent pas qu'ils ont un sommeil difficile attribuable à des troubles respiratoires. La journée de l'entrevue, le médecin avait prescrit 15 CPAP à autant de personnes. Ces appareils ne sont pas couverts par l'assurance maladie. Toutefois, les assurances privées d'employeurs remboursent la totalité ou presque du coût d'achat de ces appareils.
Les ressources pour diagnostiquer la maladie sont limitées. La clinique du sommeil de l'Hôpital Laval où sont évalués les patients ne compte que quatre lits, alors qu'il en faudrait le double. Il faut attendre plusieurs mois avant d'être évalué à l'Institut universitaire. Ailleurs, on parle d'années d'attente. Des personnes peuvent toutefois avoir un diagnostic avec un appareil que l'on utilise à la maison.

mercredi 23 mai 2012

Nouveau forum de discussion

Bonjour a tous .

Voici un tout nouveau forum fondé par un inhalothérapeute sur lequel vous pouvez devenir membre et poser les questions concernant la maladi de l'apnée du sommeil, celui ci répondra au meilleur de sa connaissance.
www.cpapquebec.com