jeudi 12 août 2010

L'apnée du sommeil, ça se soigne

Jacques Pednault, qui souffre d’apnée du sommeil, a enfilé la quincaillerie nécessaire à un polysomnographe, l’examen effectué pendant le sommeil pour détecter ce trouble. On le voit ici avec l’inhalothérapeute Mélanie Langevin et le pneumologue Clarence Pelletier.


Le Soleil, Laetitia Deconinck

Claudette Samson

Le Soleil

(Québec) Vos nuits s'étirent à n'en plus finir parce que vous ne cessez de vous réveiller, et vous rêvez d'un roupillon à toute heure du jour? Peut-être souffrez-vous d'apnée du sommeil. Il y a tout de même une bonne nouvelle: ça se traite.

C'est justement pour développer le laboratoire des troubles du sommeil de l'Hôtel-Dieu de Lévis qu'un groupe de marcheurs, de médecins et de gens d'affaires entreprendra en septembre la traversée des Chic-Chocs, une difficile randonnée de 105 kilomètres. Leur objectif: amasser 250 000 $ qui seront remis à la Fondation de l'Hôtel-Dieu.

L'impact d'un mauvais sommeil est majeur, tant sur le plan socioéconomique que pour la santé physique et psychologique de ceux qui en souffrent, expliquait mercredi le pneumologue Clarence Pelletier. L'apnée du sommeil touche 1 adulte sur 20, alors que 1 sur 10 souffre d'insomnie et 1 sur 5 rapporte mal dormir.

Les personnes souffrant d'apnée subissent un arrêt de respiration durant la nuit pouvant se reproduire des dizaines, voire une centaine, de fois en quelques heures. Divers facteurs peuvent contribuer à ce problème : l'excès de poids, la congestion nasale, la circonférence cervicale et autres.

Des efforts importants

La personne qui arrête de respirer n'en est pas consciente, mais elle fait des efforts importants pour retrouver son air, ce qui nuit considérablement à la qualité de son sommeil. De là à ressentir une fatigue parfois extrême le jour, des troubles de vigilance ou de l'humeur, et même parfois de la dépression, il peut n'y avoir qu'un pas.

En outre, les études démontrent que les personnes souffrant d'apnée ont de trois à huit fois plus de risques de subir un accident circulatoire, et ont de cinq à six fois plus d'accidents de travail que le reste de la population.

«Nous croyons que le gouvernement devrait faire du traitement de l'apnée du sommeil une priorité au même titre que la lutte au tabagisme, à l'alcool au volant, à l'obésité ou aux maladies cardiovasculaires», soumet le Dr Pelletier.

Pour déterminer si une personne souffre d'apnée (ou d'un autre trouble), elle devra se prêter à une série de tests pendant son sommeil qui se déroule sous surveillance à la clinique de l'Hôtel-Dieu. Elle doit d'abord être envoyée par son médecin de famille. Un traitement peut ensuite être enclenché.

Sur la Rive-Nord, des services sont offerts à l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie.

Ainsi que le mentionne le Dr Pelletier, il suffit d'une seule bonne nuit pour sentir la différence

mardi 3 août 2010

Apnée du sommeil Centre du Québec

Association de l’apnée du sommeil
La prochaine rencontre du groupe d’entraide de l’apnée du sommeil Centre du Québec aura lieu le 3 août, à 19 h, au 430, rue Saint-Pierre. Les personnes qui en sont atteintes, leurs conjoints, les aidants naturels et amis y sont invités. Infos : Lyne Payeur, responsable bénévole du groupe d’entraide, au 819 472-5913.