mardi 14 décembre 2010

Une pétition lancée par des Drummondvillois

ne pétition lancée par des Drummondvillois est déposée à l'Assemblée nationale





Depuis qu'elle a entamé ses démarches, Lyne Pailleur constate que les besoins sont criants chez les gens atteints d'apnée du sommeil. <@CP>(Photo : Ghyslain Bergeron)<@$p>
Depuis qu'elle a entamé ses démarches, Lyne Pailleur constate que les besoins sont criants chez les gens atteints d'apnée du sommeil. <@CP>(Photo : Ghyslain Bergeron)<@$p>
Caroline Lepage
Publié le 13 Décembre 2010
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Apnée du sommeil

La Drummondvilloise Lyne Payeur et ses pairs ont lancé, au printemps dernier, une pétition afin de demander au gouvernement du Québec de réviser sa politique de remboursement pour les coûts relatifs au traitement de l'apnée du sommeil. Pas moins de 3615 signatures plus tard, le document a été déposé la semaine dernière à l'Assemblée nationale.
Sujets : 
Assemblée nationale du Québec , National Conference of State Legislators , Groupe d'entraide de l'apnée du sommeilDrummond ,Arizona , Taschereau
Au nom du député péquiste de Drummond, Yves-François Blanchet, qui représentait la semaine dernière l'Assemblée nationale du Québec en Arizona à l'occasion du National Conference of State Legislators, la députée de Taschereau et porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé, Agnès Maltais, a déposé deux pétitions, soit une manuscrite et l'autre électronique.
La première comprenait 925 signatures alors que la deuxième en contenait 2690, pour un total de 3615 pétitionnaires.
«Mme Maltais a très bien cité la pétition. J'en avais des frissons de voir que nous nous sommes vraiment rendu là!», s'est exclamée Mme Payeur.
Cette mobilisation avait débuté lorsque cette Drummondvilloise et d'autres personnes aux prises avec cette maladie avaient décidé de faire entendre leurs revendications auprès du gouvernement du Québec.
Considérant que de plus en plus de gens sont diagnostiqués avec le syndrome d'apnée du sommeil, pouvant d'ailleurs causer de graves problèmes cardiaques, ils déplorent le coût d'achat élevé (plus de 2000 $) de l'appareil de ventilation à pression positive continue qui permet de traiter cette maladie.
Si les assistés sociaux se font payer l'appareil par l'État, ils s'indignent que la majeure partie des gens n'ayant pas d'assurance privée n'ont pas les moyens financiers d'en faire l'acquisition.
Leurs doléances ont été partagées par un grand nombre de Québécois grâce à cette pétition qui a notamment été mise en ligne par le député de Drummond sur le site de l'Assemblée nationale.
«Je vois que les besoins sont criants», constate Mme Payeur.
Cette dernière remarque d'ailleurs que bon nombre de personnes n'osent pas dire ouvertement qu'ils sont atteints d'apnée du sommeil. Elle souhaite qu'une meilleure information démystifie cette maladie.
Une nouvelle charte en règle
Depuis, le groupe d'entraide de l'apnée du sommeil a vu le jour et se poursuit le premier mercredi de chaque mois au club le Fahrenheit, situé au 901, boulevard Mercure à Drummondville.
En plus de permettre aux gens touchés par cette maladie d'échanger entre eux, une inhalothérapeute, Évelyne Desjardins, vient y donner des capsules d'informations. Pas moins d'une quarantaine de personnes assistent chaque mois aux rencontres, qui attirent des gens de Drummondville, mais aussi de Sorel, Victoriaville et Bécancour. Exceptionnellement, la prochaine réunion aura lieu le 11 janvier en raison du temps des Fêtes.
Dans la foulée de ces initiatives, l'association Apnée du sommeil Centre-du-Québec a été fondée. Cette dernière compte une quinzaine de membres en règle qui ont payé leur cotisation annuelle de 10 $. Le fait d'adhérer à ce regroupement peut comporter des avantages.
Par exemple, les responsables ont approché des commerçants afin d'avoir des rabais sur l'eau déminéralisée. Cette ressource est précieuse, car elle permet d'alimenter l'humidificateur inclus dans l'appareil de ventilation à pression positive qu'utilisent durant la nuit les gens atteints d'apnée du sommeil.
«On a besoin de beaucoup d'eau et ça finit par coûter cher», explique la dame.
Ces dossiers sont autant de petites victoires que savourent Mme Payeur et son groupe, qui attendent impatiemment de voir si le gouvernement de Jean Charest considérera leurs demandes.
«Je dois avouer que c'est un peu émouvant tout ça», laisse tomber Mme Payeur.



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