mardi 17 avril 2012

Les conséquences

"On ne meurt pas d'apnées du sommeil, mais on peut mourir de ses conséquences", explique Jean-Claude Roussel.

Au quotidien, le SAOS se traduit par une somnolence durant la journée, exposant le sujet à un risque accru d’accidents domestiques et professionnels, ainsi que d’accidents de la route.

En raison des nombreux micro-réveils, la qualité du sommeil est diminuée, ce qui nuit aux systèmes régulateurs de l’organisme. La personne est fatiguée, irritable ; une perte de libido, de mémoire affectent également la qualité de vie.

A chaque apnée, le coeur et le cerveau subissent un stress. Le SAOS peut multiplier par 3 le risque de maladie cardio-vasculaire : hypertension artérielle (HTA) ou accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Ainsi, dans les cas les plus graves, des apnées prolongées et répétées peuvent occasionner des lésions cérébrales, et à long terme, un déficit cognitif.

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